Congé sabbatique ou sans solde : les droits des voyageurs

A un moment ou un autre, nous avons tous eu ce besoin pressant de mettre la vie professionnelle entre parenthèses. Certains en profitent pour s’occuper d’un projet ou voyager. La question est comment régler les détails de cette pause de plusieurs mois, voire de quelques années, avec l’employeur ?

Qu’est-ce qu’un congé sabbatique ?

A ne pas confondre avec le congé sans solde, un congé sabbatique est un droit d’arrêter volontairement le travail accordé à un employé ayant rempli certaines conditions. Pour le secteur privé, le break peut durer entre 6 et 11 mois pendant lesquels le salarié ne touchera pas de salaire et ne viendra pas au travail. A son retour, il reprendra son poste. Ce droit est accordé aux personnes qui ont plus de 6 ans d’ancienneté.

Une décision qui se prépare des mois à l’avance

La demande devrait se faire au moins trois mois à l’avance. L’employeur peut refuser s’il juge que l’absence de cette personne pourrait porter préjudice à l’entreprise. Au niveau de la fonction publique, il faudra davantage parler de mise à disponibilité. Le fonctionnaire peut demander à quitter momentanément son poste pendant une durée de 3 ans. Il ne percevra pas de solde pendant cette période, mais reste totalement libre sur le motif de sa décision.

Partir en congé sans solde

Il arrive parfois que l’employé ne remplisse pas les conditions pour demander une mise en disponibilité ou un congé sabbatique afin de partir pour un long voyage. Il peut alors demander un congé sans solde. Cette pause n’a pas de limite de durée et les conditions se négocient au cas par cas. Le seul point fixe serait l’arrêt de toute forme de rémunération. Si le congé dépasse une année, alors la personne ne sera plus couverte par la sécurité sociale. En cas de démission, il ne touchera pas une allocation au chômage.